Dans cet extrait qui date de l’épidémie de grippe aviaire, en 2009, PPD interviewe le directeur de la communication d’une multinationale pharmaceutique, M. Sylvestre. Le journaliste s’étonne que l’entreprise ait refusé de fabriquer les vaccins pour toute la population.
Réponse du représentant de la firme pharmaceutique : « Première chose : doubler les prix des médocs. C’est la loi du marché, dit-il. Pour vendre des médocs, il faut que les gens soient malades. On a un business plan très clair : Un : Pas de vaccin. Deux : Épidémie mondiale. Trois : les médocs arrivent en retard, comme ça on vend au prix qu’on veut. »
Logique odieuse, mais implacable. Il faudrait avoir l’esprit mal tourné pour y voir un lien quelconque avec l’actualité.