dimanche 7 décembre 2014

Le mauvais temps influe-t-il sur notre moral ?


Aux contreforts des Cévennes et plus largement sur l'arc méditerranéen, on vient de connaître le 10ème épisode pluvieux, marquée par des vigilances jaune, orange et rouge qui se sont succédées. Même si la terre en a besoin ainsi que les nappes phréatiques, trop, c'est trop!



Aussi, confiné à l'intérieur de la maison, je me suis posé la question de savoir si ce mauvais temps influence nos comportements?


Ma première observation vient d'abord de l'audience des bulletins météo diffusés chaque jour à la télévision. Près de 17millions de Français regardent la météo (toutes chaines confondues). A l'évidence, cela conditionne leur humeur!!!. 72 % des Français font confiance aux prévisions météo pour le lendemain.




Selon les médecins, le temps a des conséquences sur nos comportements. Le manque de lumière joue sur l'humeur. Lorsque la pluie s'installe et que la température fléchit, il n'est pas rare de voir son moral chuter considérablement. C'est d'ailleurs l'enseignement que nous donnait en février dernier une équipe de chercheurs britanniques, qui concluait dans une vaste étude que ces aléas climatiques, en particulier en février, avaient une véritable influence sur la qualité de notre sommeil, et donc sur notre humeur.








Au Canada, une étude de l'université de Manitoba, à Winnipeg, a montré que la diminution de la pression atmosphérique, annonciatrice d'une mauvaise météo, s'accompagnait d'une hausse des entrées aux urgences pour état dépressif.
Toujours selon un psychologue canadien, en cas d'intempéries, le corps produit plus de cortisol, une hormone qui influence le niveau de stress. D'où les réactions d'agressivité et d'impatience exprimée par certains par un temps morose.




Ce psychologue recommande toutefois d'apprendre à relativiser les aléas météorologiques, sur lesquels nous n'avons de toute façon aucune prise. Ainsi, on éviterait plus facilement de se laisser submerger par la mélancolie et la nostalgie. Inutile de se morfondre.

Mais il existe des personnes dites « météosensibles », au sens médical du terme. Avec les premiers frimas, ces dernières plongent dans une dépression saisonnière, deviennent apathiques, irritables et de mauvaise humeur. Leur libido baisse et leur capacité de concentration diminue. Elles somnolent en plein jour, ont tendance à manger plus, notamment du chocolat, et donc à grossir.

Le temps qu’il fait peut donc véritablement agir sur le moral des… 3 % de la population adulte atteinte de ce syndrome.

Les autres, dont vous faites partie, ne sont pas « météosensibles », juste sensibles au temps. Alors, voilà 10 conseils pour garder le moral malgré la météo









Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire